30 Oct 2015

DES ÉLUS ET DU PERSONNEL AU SERVICE DES ADHÉRENTS

Réalisées tous les 5 ans, les élections des responsables des groupements de défense contre les maladies des animaux se dérouleront à partir de ce mois de novembre 2015 (niveau communal), jusqu’en février 2016 (niveau départemental).

S’il est un fait qui n’est pas discutable, c’est bien celui que les éleveurs sont responsables individuellement et collectivement de la santé de leur troupeau. Certes, la lutte contre les « grandes maladies », qui ont souvent une relation avec la santé humaine comme la brucellose ou la tuberculose, est placée sous l’autorité de l’administration (Direction Départementale de la Protection des Populations) mais le succès de cette bataille nécessite, l’implication de tous.

Pour adapter au mieux les règles de gestion sanitaires, le GDS a besoin de s’appuyer sur un réseau de responsables représentatif et actifs. C’est grâce à ses délégués locaux et au travail quotidien avec ses partenaires, (vétérinaires, organisations professionnelles agricoles, administration) que l’on confère au GDS, la reconnaissance de son professionnalisme pour la gestion du sanitaire. C’est aussi ce qui permet que lui soit confiées des actions réglementées comme l’agalactie, le varron, l’IBR, ou d’autres maladies qui ont un impact non négligeables sur les exploitations comme la BVD, la paratuberculose, la néosporose … Il faut alors concevoir des actions, les mettre en œuvre et les financer pour permettre aux éleveurs de faire face…

Les caisses sanitaires constituent, par exemple, un des outils mis en place dans le département pour répondre aux besoins exprimés par les éleveurs. Elles permettent à l’éleveur adhérent de mieux surmonter un coup dur sanitaire grâce à la mobilisation de l’ensemble des adhérents. Dans le même temps, les administrateurs du GDS doivent être attentifs sur l’équilibre entre recettes (cotisations) et dépenses (indemnisations). C’est ce qui le différentie d’un système de couverture via une assurance, qui fixe la cotisation en fonction du risque de chaque assuré et des remboursements de sinistres dont il a bénéficié.

 

CONCRÈTEMENT ÊTRE DÉLÉGUÉ, C’EST QUOI ?

 

IL Y A 3 RÔLES ESSENTIELS IDENTIFIES : REPRÉSENTER, MOBILISER, AGIR.
  • REPRÉSENTER

Les délégués sont la voix des éleveurs auprès des vétérinaires, des municipalités, de la D.D.P.P. 64 et du G.D.S 64 : Il est impératif qu’ils soient consultés par ces intervenants chaque fois qu’il est question dans la commune d’un problème sanitaire à caractère collectif… S’ils ne le sont pas, ils doivent s’imposer !

Pour les questions d’ordre fondamental et en particulier les prophylaxies réglementées, il est inscrit (Art.3 des statuts) que : “Le groupement interviens sous les directives du groupement départemental (GDS 64)”. Ces directives sont le fait des instances délibératives de la structure, composées en majorité de délégués cantonaux élus.

Le délégué doit aussi COMMUNIQUER. Il est un relais d’information VERS et DEPUIS les éleveurs. Ainsi l’ensemble des éléments transmis aux délégués communaux doivent être répercutés, au moins au travers d’une synthèse, vers l’ensemble des adhérents. Les élus communaux ont également connaissance des problématiques sanitaires rencontrés en apposant leur signature sur la demande de prise en charge des caisses sanitaires. Suite à l’instruction des dossiers en comité de gestion, les indemnisations décidées sont transmises au président ou au délégué avant qu’elles soient remises en main propres à l’adhérent bénéficiaire.

Il est nécessaire de RENDRE COMPTE en toute objectivité de certaines anomalies pouvant avoir des conséquences sur la santé des animaux d’un troupeau et donc du cheptel communal.

Il faut savoir ÉCOUTER, TRANSMETTRE et DÉFENDRE le dossier d’un éleveur, la position du groupement ou d’un canton.

  • MOBILISER

Le délégué doit INFORMER, MOTIVER et PERSUADER les adhérents à propos des actions mises en place qui sont, soit applicables obligatoirement par tous les éleveurs (exemple des prophylaxies réglementées), soit proposées ou fortement recommandées.

En vue d’améliorer les conditions de vie et donc de production des animaux, les élus doivent RECOMMANDER, PROPOSER des actions (désinfection, qualité de l’eau, ambiance des bâtiments, …).

  • AGIR

La prophylaxie est, à ce jour, collective. Il est donc souhaitable, que le groupement local participe à son organisation (dates, tournées,…) et que le vétérinaire soit accompagné, que ce soit par le délégué ou un autre éleveur mandaté.

Il s’agit d’aider le vétérinaire mais aussi de se rendre également compte d’une réalisation régulière et cohérente des opérations individuelles au nom de l’ensemble des éleveurs du groupement.

Agir c’est aussi RÉFLÉCHIR, CONCEVOIR, RÉALISER des actions sanitaires collectives (achats groupés, organisation de chantiers …) et RENCONTRER les adhérents. Si nécessaire les techniciens du GDS sont là pour accompagner les délégués dans leurs missions.

 

DES ÉLUS REPRÉSENTATIFS

L’implication des éleveurs dans la définition de la politique sanitaire et dans sa mise en œuvre est plus qu’essentielle et c’est pourquoi cela nécessite qu’ils soient représentés. L’organisation du GDS a ceci de remarquable que cette représentation est prévue dès le plus petit niveau institutionnel, celui de la commune. Encore faut-il que les éleveurs volontaires, qui bénéficient de la confiance de leurs pairs, développent un engagement minimum, notamment dans la fonction essentielle de relais qui est la leur, en informant les éleveurs du groupement, recensant et relayant des besoins, avec le souci d’exprimer la voix du plus grand nombre.

 

QUINZE SALARIES AU SERVICE DES ADHÉRENTS

En 2014, l’organisation interne a été revue. L’équipe de direction est composée d’un directeur, d’un directeur adjoint et d’une directrice technique et scientifique. L’équipe technique est désormais organisée autour de 3 pôles : Bovin, Ovin et Réglementaire/Délégations. Le nouvel organigramme a conduit à une affectation claire des missions tant sur le plan technique et que celui du secrétariat. Le personnel du GDS 64 est localisé dans les locaux de la Maison de l’Agriculture à Pau. Pour plus de détails concernant le personnel, vous pouvez consultez la page Organisation en cliquant-ici.

 

UNE ÉCHÉANCE IMPORTANTE POUR LE RÉSEAU

L’enjeu des élections à venir est de taille. Dans un contexte économique difficile pour l’élevage, il est parfois tentant de rester chez soi. Or qui mieux que vous éleveurs peut savoir quels sont vos besoins, vos contraintes ou la réalité de votre quotidien. S’engager un peu individuellement et collectivement dans le fonctionnement de son groupement, participer aux assemblées générales électives qui se dérouleront prochainement, c’est prendre part aux orientations sanitaires que vous souhaitez sur le département des Pyrénées Atlantiques.

Nous comptons sur vous.

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